Abu-l-ala al-Ma’arriAbu-l-ala al-Ma’arriAbu-l-ala al-Ma’arri

Avétik Issahakian
édition bilingue, traduction de l’arménien par Ani Kostanyan-Lécrivain
avec une illustration par Martiros Saryan

ISBN 979-10-93394-01-5, 48 p., 8 €

Figure majeure du panthéon littéraire arménien, Avétik Issahakian (1875-1957) est âgé de 35 lorsqu’il compose Abu-l-ala al-M’arri, hommage fraternel au misanthrope syrien du XIe siècle. Intellectuel engagé pour la cause arménienne, Issahakian s’exile peu de temps après, en 1911, en Allemagne, à la fois pour fuir la répression tsariste et pour chercher du soutien contre la menace jeune-turque ; il retournera seulement quinze plus tard dans son pays, où son œuvre lyrique et humaniste lui vaudra la plus haute reconnaissance.

« Que la tempête des dunes s’élève contre moi, qu’elle efface mes traces sur le sable,  
pour que nul ne retrouve l’endroit où je suis passé, pour que nul ne respire l’air que j’ai respiré.

Magnifique désert, doré de sagesse, mille bonjours à toi,  
sol immaculé, où jamais l’humain n’a torturé l’humain, sois béni.  
 
Étends-toi à l’infini, couvre le monde entier de tes sables jaunes.  
Recouvre tous les hommes, les jardins, les maisons, les villages et les villes, les palais et les marchés. »

Avétik Issahakian
édition bilingue, traduction de l’arménien par Ani Kostanyan-Lécrivain
avec une illustration par Martiros Saryan

ISBN 979-10-93394-01-5, 48 p., 8 €

Figure majeure du panthéon littéraire arménien, Avétik Issahakian (1875-1957) est âgé de 35 lorsqu’il compose Abu-l-ala al-M’arri, hommage fraternel au misanthrope syrien du XIe siècle. Intellectuel engagé pour la cause arménienne, Issahakian s’exile peu de temps après, en 1911, en Allemagne, à la fois pour fuir la répression tsariste et pour chercher du soutien contre la menace jeune-turque ; il retournera seulement quinze plus tard dans son pays, où son œuvre lyrique et humaniste lui vaudra la plus haute reconnaissance.

« Que la tempête des dunes s’élève contre moi, qu’elle efface mes traces sur le sable,  
pour que nul ne retrouve l’endroit où je suis passé, pour que nul ne respire l’air que j’ai respiré.

Magnifique désert, doré de sagesse, mille bonjours à toi,  
sol immaculé, où jamais l’humain n’a torturé l’humain, sois béni.  
 
Étends-toi à l’infini, couvre le monde entier de tes sables jaunes.  
Recouvre tous les hommes, les jardins, les maisons, les villages et les villes, les palais et les marchés. »

Avétik Issahakian
édition bilingue, traduction de l’arménien par Ani Kostanyan-Lécrivain
avec une illustration par Martiros Saryan

ISBN 979-10-93394-01-5, 48 p., 8 €

Figure majeure du panthéon littéraire arménien, Avétik Issahakian (1875-1957) est âgé de 35 lorsqu’il compose Abu-l-ala al-M’arri, hommage fraternel au misanthrope syrien du XIe siècle. Intellectuel engagé pour la cause arménienne, Issahakian s’exile peu de temps après, en 1911, en Allemagne, à la fois pour fuir la répression tsariste et pour chercher du soutien contre la menace jeune-turque ; il retournera seulement quinze plus tard dans son pays, où son œuvre lyrique et humaniste lui vaudra la plus haute reconnaissance.

« Que la tempête des dunes s’élève contre moi, qu’elle efface mes traces sur le sable,  
pour que nul ne retrouve l’endroit où je suis passé, pour que nul ne respire l’air que j’ai respiré.

Magnifique désert, doré de sagesse, mille bonjours à toi,  
sol immaculé, où jamais l’humain n’a torturé l’humain, sois béni.  
 
Étends-toi à l’infini, couvre le monde entier de tes sables jaunes.  
Recouvre tous les hommes, les jardins, les maisons, les villages et les villes, les palais et les marchés. »